Après avoir visité, au Musée d’Orsay, l’exposition consacrée aux derniers moments de Vincent VAN GOGH à Auvers sur Oise, je reviens de Paris avec une bonne « bronchite » et le sentiment que rien ne peut égaler le talent d’un Maître comme VAN GOGH. Mon esprit erre dans le vide noir du doute sur mon travail et sur ma capacité à « produire » de la beauté. Je m’arrête sur la futilité de nos existences, artistiques ou non, sur le désir de certains, dont moi, à transcender cette vie en laissant une trace dont personne ne se souciera dans…à combien d’année de bonus post mortem aurai-je droit ?
Je me retourne alors vers mes fondamentaux : le café mais décide d’inverser la technique utilisée jusqu’alors et de poser mon café sur l’acrylique sec. Cela me permet de retravailler le café par la suite, juste avec un pinceau imbibé d’eau. Le gesso qui reste apparent est surligné de blanc vif à l’aide d’une plaque en mousse rigide.
Voilà le résultat brut, sans chercher à faire sortir mes fantômes de la place confortable d’où ils me laissent tranquille.
Prix 550 €
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