Il s’agit de ma toute 1 ère toile réalisée dans la période où je sortais de ma dépression.
Elle a été conçue sans projet préalable si ce n’est l’idée d’utiliser du café liquide (ce choix est expliqué dans la rubrique relative à mon travail). Celui-ci a été déposé ou poussé à l’aide d’une seringue de façon aléatoire puis, en cours de séchage, de l’encre de chine terre de sienne brulée ainsi que de l’acrylique ont été appliquées çà et là.
D’un geste complétement spontané l’ensemble du travail réalisé a été scarifié par un tracé énergique, comme pour effacer ce qui venait d’être déposé sur la toile. Cette volonté de casser, briser, est d’ailleurs à l’origine du nom du tableau.
La deuxième étape du travail a été d’exploiter ce qui apparaissait dans la toile : 4 lignes horizontales, chacune porteuses d’un « paysage », d’une « histoire ».
A l’issue de cette 1 ère toile, j’ai réalisé qu’il m’était possible « d’écrire » des histoires en peignant ou tout au moins de proposer des débuts de récits que le spectateur aurait à charge de compléter en puisant dans son vécu, ses expériences, émotions…
