Cosmic dancers

Contrairement à mon idée de partir « à l’aventure » sans idée préconçue de ce que je vais exprimer, cette toile a reçu une préparation soignée dans sa couverture de gesso. En utilisant différents contenants (pots, seau à champagne etc.), différents matériaux (mousses, cartons, alu chiffonné) j’ai façonné la surface de ma toile sans que cela ressemble réellement à quelque chose.
Il y avait surtout trois cercles et demi vides de matière au milieu d’un fond très riche de reliefs.
Le café, l’acrylique et les encres ont été utilisées sur ce fond pour éviter au spectateur le piège d’une lecture rapide qui le dirigerait vers une vision de planètes. S’en est suivi un long travail d’élaboration d’un jeu de « carte au trésor » notamment avec des phrases écrites tantôt à l’endroit, tantôt à l’envers, puis en partie recouvertes… J’ai conclu cette toile par une dorure partielle au tampon, afin de renforcer le coté antique et précieux de ce qui devient ainsi une carte de pirates plutôt qu’un planétarium.
La proximité des « boules » ne peut laisser le spectateur indifférent à l’idée d’un chaos, engendré par la percussion. De même, l’idée de semence devrait pouvoir lui apparaitre par la présence de « spores » blanches relâchées par la boule orange et la coulée d’une laitance qui recouvre en partie la plus grosse boule.
Le titre donné à cette toile vient d’une chanson de Marc Bolan, du groupe de rock glam T-Rex, sortie en 71. Bolan disait qu’il était « son propre délire, un cosmic dancer qui danse pour sortir de l’utérus et rentrer dans la tombe. »

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