Si vous avez eu le courage de lire les commentaires accompagnant les toiles qui ont précédé celle-ci, vous aurez compris l’importance de la musique dans mon processus créatif et particulièrement celle de David Bowie. Rien d’étonnant donc qu’un « portrait » de cet artiste entre dans ma collection.

Sur un fond sonore de rock industriel (Bowie accompagnait NIN à Live au Riverport Amphithéâtre de St Louis en 1995) ce portrait est réalisé au couteau faisant ainsi écho à un autre enregistrement intitulé « ouvrez le chien ».

On y retrouve un dualisme noir/blanc moins marqué que dans mon autoportrait 2023. Peut-être peut-on l’expliquer par une résilience, plus ou moins acceptée, qui s’installe après l’échec raté d’un sevrage de mes antis dépresseurs en ce début d’année.

Dans cette toile les fans de Bowie reconnaitront, je l’espère, l’éclair  d’«Aladin Sane», les murs berlinois de «Heroes», le maquillage du film «Labyrinth» sur l’œil gauche, le regard de « Lazarus ».