Cette toile est la 1ère à avoir été peinte après ma 1ère exposition en solo en novembre 2023 à PERIGUEUX.
Après avoir expliqué pendant quinze jours à une centaine de visiteurs pourquoi et comment je peignais avec du café, un naturel besoin de « changer d’air » s’est fait ressentir d’autant que j’étais encore sous l’influence des toiles d’Andrew Gifford que j’avais rencontré une quinzaine de jours auparavant à la Biennale de la Société des Beaux-Arts du Périgord.
Le besoin de couleurs était très pressant, sans qu’il n’existe un désir d’abandonner le café qui m’avait apporté tant de joie au cours de cette année 2022/ 2023.
Sur un fond d’acrylique travaillé quelques mois plus tard, j’ai eu l’idée de couler du café et ainsi d’inverser la technique que j’utilisais précédemment.
Cette toile est donc « importante » car elle est LA charnière entre le café et la couleur que je me propose d’ajouter à mes expériences picturales. J’y suis particulièrement attaché pour le calme qu’elle me procure. A ce titre, elle est une de mes rares toiles a être accrochée dans mon salon.
Le sujet est simple : le spectateur est allongé dans une forêt, en soirée, et regarde le ciel d’automne. Le traitement du sujet montre encore l’importance de la matière dans mes toiles avec des arbres dessinés aux couteaux, comme taillés par des coups de hache, signe d’une violence (couleur) qui apparait dans un ciel apaisant (café).
