Je poursuis mon travail (voir petits formats – aout 2024) qui ressemble de plus en plus à un voyage onirique dans des champs de blé, d’herbes folles etc. Entre temps j’éprouve le besoin de m’échapper de séries où je risquerai, bien malgré moi, de me laisser enfermer. C’est donc sur une toile vierge de toute intention, sinon une attirance soudaine pour la couleur verte, que je commence à peindre.
Rapidement l’idée des feuillages entremêlés apparait puis s’efface sous la poussée végétale d’une véritable jungle. L’histoire de Lope de Aguirre, conquistador basque espagnol, me revient en mémoire ainsi que le merveilleux film qu’Herzog en a tiré.
La toile devenant mon Eldorado pictural et je la termine sans difficulté par un poème dédié « au Loco » (surnom donné à Lopes de Aguirre – conquistador basque espagnol – signifiant «le Fou»).