Je poursuis mon travail (voir petits formats – aout 2024) qui ressemble de plus en plus à un voyage onirique dans des champs de blé, d’herbes folles etc. où la couleur recherche encore à se positionner entre moi et ma tristesse d’âme. La vie m’ennuie et seuls les moments où je peins me permettent de ne plus penser. En cela, et sans vouloir faire un copier-coller, notre but, cher Vincent, semble similaire même si j’ai abandonné Dieu.
Il y a quelques jours, j’errais dans un champ de blés mûrs, étonné de constater comment leur fierté dressée acceptait si facilement la compliance des vents de la Nature. Caressant de l’extrémité de mes doigts leurs fortes têtes j’étais dans un espace extatique qui me poursuit encore. Un corps blond frémissant à la caresse du premier zéphir.
Cette toile, comme beaucoup d’autres, a deux lectures. La 1ère est laissée au spectateur, le seconde est mienne, résumée par un poème qui paraitra, avec d’autres, dans un recueil début janvier 2025.
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