Cette toile est née en même temps que celle des « herbes folles ». Mon esprit ayant parfois trop de pulsions, je me vois dans l’obligation de le satisfaire un moment en commençant une ou deux toiles pour pouvoir en terminer une autre, commencée quelques jours auparavant.

Ce paysage est dans la suite de mon exploration chromatique qui s’exacerbe de plus en plus courant juillet.

Le point de départ est une photographie de mon amie Jo Sudey qui a su saisir, lors d’une de ses balades matinales, la géométrie et les couleurs des champs de colza offertes naturellement par son environnement.

Mon travail a consisté à accentuer la représentation des lignes et à trouver des couleurs saturées. (Au passage, je m’étonne qu’il puisse exister entre différentes marques de telles variantes pour un même nom.) Seul le ciel, peint dans les tons mauves, est délibérément hors codes (toujours avec le souci de casser ceux-ci)

Le résultat obtenu est, selon moi, très mitigé. Mon esprit peine à s’évader du cadre et des lignes mêmes si elles sont obliques, elles restent des alignements de points. Très militaire tout ça !

Les couleurs par contre m’amusent assez, notamment avec une illusion d’optique sur la partie haute de la zone peinte en jaune. « L’horizon » s’y dessine en bleu, sur une largeur qui fluctue en fonction de l’œil de chacun.

Expérience à poursuivre ….